Les pompes funèbres dans l’histoire

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pompes funèbres et croque-mortLes pompes funèbres, sociétés qui s’occupent des services funéraires allant de l’accueil des familles et proches du défunt à la mise en bière ou à la crémation (en fonction des choix de chacun), ne sont pas nouvelles.

En effet, en des temps plus reculés il y avait déjà des organisations semblables, bien qu’elles ne portaient pas la dénomination de pompe funèbre.

Il n’y à qu’à observer la civilisation égyptienne par exemple avec la vallée des rois et les multiples tombeaux et sarcophages qu’elle contient. De tout temps le respect et la crainte de la mort sont des valeurs qui ont marqué toutes les civilisations. Ainsi, cet article a pour vocation de faire un état des lieux des pompes funèbres dans l’histoire.

Les pompes funèbres dans l’histoire et le croque-mort

Pour commencer à évoquer les pompes funèbres dans l’histoire, on ne peut passer outre le croque-mort. Le terme de croque-mort est un terme imagé employé pour désigner un individu qui s’occupe des personnes décédées. Il nous vient aisément à l’esprit le dessin animé Lucky Luke, l’homme qui tire plus vite que son ombre, accompagné de son fidèle cheval, dans lequel le croque-mort est désigné comme un funeste personnage, souvent entouré de corbeaux et apportant la malchance.

Ce terme de croque-mort ou littéralement individu qui croque la mort, est apparu au 18ème siècle, avant même la révolution française. A cette époque les pompes funèbres existaient donc déjà, bien que celles-ci soient moins organisées et moins développées.

Les hypothèses quant à l’établissement d’un tel nom pour les croque-morts sont nombreuses. En voici une croquemortpremière : en ces temps reculés régnaient des épidémies de peste, maladie mortelle portée par les rats, qu’aujourd’hui nous arrivons à contrôler et à enrayer, les morts étant extrêmement contagieux, il ne fallait pas les toucher.

Par conséquent les individus qu’aujourd’hui nous qualifierions d’employés des pompes funèbres, devaient trouver un moyen de récupérer ces corps pour les enterrer. Ils utilisaient donc des sortes de bâtons munis d’un croc, ou crochet, permettant ainsi de traîner le cadavre sans contact physique direct et d’éviter la contamination.

Parmi les autres hypothèses nous pouvons citer les suivantes : le croque mort aurait été réputé pour croquer un orteil des personnes décédées afin de vérifier son état mortuaire en absence de réflexe ou encore que ces individus « croquent les morts » en s’occupant d’eux puis en les faisant disparaître sous terre.

L’hypothèse la plus probable quant à ce surnom de croque-mort est plutôt la dernière si l’on en croit l’étymologie du sarcophage, terme grec, qui signifie manger la chair (dans cette hypothèse, cercueils et sarcophages sont à relier).

Les pompes funèbres dans l’histoire et la momification au temps des égyptiens

Comme introduit un peu plus haut dans cet articles, les égyptiens possédaient déjà une organisation semblable à celle que l’on retrouve au sein des pompes funèbres actuelles. On peut donc dire que celles-ci et plus particulièrement les croque-morts existent même depuis -3000 ans avant J-C. Le récit des pompes funèbres dans l’histoire passent donc inévitablement par la connaissance du peuple égyptien et de ses coutumes.

sarcophageLes égyptiens de l’Égypte antique suivaient un véritable rituel funéraire pour la momification, ou la préservation partielle du corps en vue de l’atteinte de l’immortalité de l’âme. Toutefois, ce service de pompe funèbre si l’on peut le nommer de la sorte était réservé aux individus les plus riches pour la mise en sarcophage et une momification de grande qualité.

Tandis qu’aujourd’hui ce service s’est étendu à la population entière, bien qu’en fonction des moyens dont nous disposons les services offerts ne seront pas strictement identiques, l’organisation des obsèques et le respect montré au défunt sont semblables, il y a simplement les accessoires utilisés qui vont être différents selon les souhait des familles proches ou du défunt (par exemple un cercueil que l’on pourra qualifier de fait en bois noble ou classique).

Les défunts étaient préparés pour l’embaumement d’une manière très précise : en commençant par le lavage et la préparation du corps. Les viscères étaient séparés du corps et intégrés dans des vases mortuaires, entourés également de bandelettes conservatrices, tout comme le corps lui même de la personne défunte.

En dessous de ces épaisses bandelettes étaient appliquées un mélange de produits naturels réputés pour la conservation du corps, utiles voir même cruciaux dans le processus de momification du défunt.

Parmi ces produits on peut citer  diverses huiles végétales mais également de la résine et des produits d’origine animale comme de la cire d’abeilles. Ces substances ont de grandes propriétés anti-septiques permettant de conserver le corps et de le protéger contre les agressions par des organismes extérieurs. Un processus de séchage au soleil du corps du défunt était pratiqué.

Des femmes qualifiées de pleureuses, employées de ces pompes funèbres antiques, étaient chargé d’accompagner le défunt une fois momifié ainsi que sa famille pour la mise en place de la cérémonie qui avait lieu dans la demeure de la personne décédée, avant la mise en sarcophage.

écouverte d'un sarcophageUn prêtre était présent afin de citer les dernières incantations permettant le passage de l’âme dans l’autre monde.

Une fois la célébration terminée et les offrandes disposées près du corps, hommage final, le sarcophage était scellé et mis sous terre ou plutôt sous le sable, dans des structures pyramidales dissimulées pour les lignées royales, ou pharaons.

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